Qui sommes-nous ?

Une équipe de recherche expérimentée en phagothérapie : des experts en sélection, caractérisation et production de bactériophages thérapeutiques pour combattre l’antibiorésistance par la sélection de phages lytiques.
En quelques mots
Pherecydes Pharma développe des traitements antibactériens basés sur l’utilisation de virus bactériophages, ou phages, pour lutter contre les infections bactériennes chez l’homme, notamment celles résistantes aux antibiotiques. Les phages sont des prédateurs naturels des bactéries et n’ont pas d’activité sur les cellules eucaryotes dont les cellules humaines. Pherecydes Pharma a introduit le concept de phagothérapie de précision consistant à traiter chaque patient en fonction de l’activité des phages sur la souche responsable de l’infection. Les traitements sont donc individualisés et adaptés à chaque cas.
Notre équipe a sélectionné comme cibles prioritaires les bactéries Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus et Escherichia coli qui ont été retenues par l’OMS comme les infections les plus dangereuses. Ces trois bactéries à elles seules représentent la majorité des infections nosocomiales des pays industrialisés. Certains des phages développés par Pherecydes Pharma ont déjà été administrés dans le cadre de traitements compassionnels en France sous la supervision des autorités sanitaires françaises (l’ANSM).
Pherecydes Pharma a été fondée en 2007 et dispose d’un centre de R&D basé à Romainville (93) et d’un site de process development et de contrôle qualité à Nantes (44). Pherecydes Pharma s’appuie actuellement sur une équipe de plus de 20 collaborateurs.
La société compte parmi ses actionnaires, ACE Management, Elaia, Go Capital, Omnes Capital, Karista, Fa Dièse, BMSystems et des investisseurs privés. La société bénéficie également de soutiens financiers de la Commission Européenne, de Nantes Métropole, de la DGA et de Bpifrance.

L’augmentation de la résistance est un phénomène en pleine progression
Bien que de nombreux antibiotiques aient été développés au fil des années, les bactéries ont réussi à mettre rapidement au point des mécanismes pour leur résister. La menace croissante de résistance aux antibiotiques a été le principal moteur de l’intérêt pour le développement de traitements alternatifs dont les bactériophages également appelés « phages ».
Il est estimé 1 270 000 décès directement attribuables à l’antibiorésistance et 4 950 000 décès associés à l’antibiorésistance dans le monde en 2019 selon une étude publiée dans « Le Lancet ». Aux États-Unis, la résistance aux antibiotiques génère plus de 8 millions de jours d’hospitalisation excédentaires par an, pour un surcoût de 20 milliards de dollars.

Une situation sans appel, 10 millions de morts par an en 2050 !
Le phénomène de résistance a augmenté de façon spectaculaire au cours des 15 dernières années. La surexploitation généralisée des antibiotiques et une mauvaise observance sont les principales causes de cette prévalence accrue des infections multi-résistantes. Un rapport publié en 2016 estime que cette situation pourrait entraîner une explosion de la mortalité provoquant 10 millions de victimes par an en 2050.
Une autre conséquence majeure de la généralisation des résistances aux antibiotiques serait que des procédures chirurgicales absolument clés, et très courantes aujourd’hui, ne pourraient plus être pratiquées, entraînant un véritable désastre sanitaire.
